L'écrivain franco-tunisien Hédi Kaddour part favori pour remporter mardi le Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français, mais faire la course en tête peut se révéler un handicap, l'Académie Goncourt aimant créer la surprise. Le nom du successeur de Lydie Salvayre sera annoncé vers 11H45 GMT au restaurant Drouant à Paris dans une bruyante bousculade, loin du monde feutré des belles lettres. Outre Hédi Kaddour et son roman "Les prépondérants" (Gallimard), les autres finalistes sont Mathias Enard, auteur de "Boussole" (Actes Sud), Tobie Nathan pour "Ce pays qui te ressemble" (Stock) et Nathalie Azoulai, la seule femme du groupe, avec "Titus n'aimait pas Bérénice" (POL). "Le choix est très ouvert. On choisit avec notre coeur et notre choix n'est pas forcément le choix de tous", a déclaré à l'écrivain Philippe Claudel, un des dix jurés du Goncourt. "L'Orient domine la sélection car même Racine, au coeur du roman de Nathalie Azoulai, a pris son inspiration en Orient pour certaines de ses pièces", ajoute-t-il. A suivre