Les chefs d'Etat du monde entier ont appelé lundi à une action urgente contre le réchauffement climatique, mais les lignes de fractures qui divisent pays du Nord et du Sud sont vite réapparues, lors du plus grand sommet réuni par l'ONU, à Paris, au premier jour de la conférence climat. La journée a également été marquée par une violente charge du président russe Vladimir Poutine contre la Turquie, qu'il a accusée d'avoir abattu la semaine dernière un bombardier russe afin de couvrir le trafic de pétrole pratiqué par l'organisation (EI). A l'ouverture de la grande réunion pour la planète, les 150 dirigeants dont l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Japonais Shinzo Abe, le Français François Hollande ont observé une minute de silence après les attentats récemment perpétrés dans plusieurs pays, dont la France. La lutte contre le terrorisme et la lutte contre le changement climatique sont "deux grands défis mondiaux que nous devons relever", a souligné François Hollande à la tribune de la conférence qui se tient au Bourget (nord de Paris). La COP21 est "un immense espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir", a-t-il déclaré. Un accord sur le climat doit intervenir "maintenant ou jamais", a exhorté le pape François, depuis l'avion qui le ramenait à Rome après un déplacement en Afrique. A suivre