Les forces kurdes syriennes ont dénoncé vendredi le récent rapport d'Amnesty International les accusant de déplacements forcés de population et de destructions de maisons, actes qualifiés par l'ONG de "crimes de guerre". Sur la base du rapport d'une mission envoyée dans 14 villes et villages dans le nord et le nord-est de la Syrie, Amnesty International a accusé mardi les forces kurdes d'avoir mené une "campagne délibérée et coordonnée de punition collective des habitants de villages auparavant contrôlés par le groupe daech ou soupçonnés d'abriter des partisans de du groupe", en empêchant la population de retourner dans ces villages ou en y détruisant volontairement des maisons.