Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne. D'une durée de dix ans, le compromis doit garantir que Téhéran ne se dotera pas de la bombe atomique en échange d'une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales qui étouffent son économie. Le chef de la diplomatie saoudienne, Adel al-Jubeir, a exprimé la satisfaction du gouvernement saoudien devant un bon accord. Mais il a dénoncé la semaine dernière des "déclarations agressives" émanant de responsables iraniens. Dimanche au Caire, John Kerry avait aussi une nouvelle fois accusé "l'Iran d'être engagé dans des activités déstabilisatrices dans la région". "C'est pour cela qu'il est si important de s'assurer que le programme nucléaire iranien demeure entièrement pacifique", avait-il avancé. John Kerry a rencontré à Doha ses homologues russe et saoudien, Sergueï Lavrov et Adel al-Jubeir, pour parler essentiellement du conflit syrien.